Un leader dirige les gens et un patron contrôle ses subordonnés.
Ce sont deux concepts différents, chacun ayant ses propres caractéristiques, mais depuis peu, de nombreux managers s'efforcent d'obtenir le statut de leader afin de renforcer leur position et de créer une équipe qui fait face efficacement aux tâches assignées.
La bonne nouvelle est que cela s’apprend. Et aujourd'hui, Anna Fomicheva, experte en commerce extérieur, nous a expliqué comment procéder.
L’équipe de rêve semble fière, honorable et responsable. Mais c'est le leader qui est capable de créer une telle équipe, en commençant d'abord par lui-même. Faites attention aux sept compétences principales suivantes qui vous aideront à réaliser ce que vous voulez.
Première compétence : s’entourer de professionnels
Un vrai leader n’a pas peur d’embaucher des personnes intelligentes. Il sait qu'il ne faut pas avoir peur de ceux qui sont à leur place et résolvent efficacement les problèmes, mais des employés non qualifiés qui, sans contrôle total, ne lèveront pas le petit doigt.
Un bon leader et un manager compétent ne tolérera pas une personne de son équipe incapable d'assumer ses responsabilités directes.
Aujourd’hui, de nombreux entrepreneurs n’ont pas peur d’embaucher des professionnels hautement qualifiés, de peur qu’ils ne volent les idées, ne créent leur propre entreprise et ne volent tous les clients. Cette peur peut être facilement surmontée en déléguant les processus de routine, tels que le marketing.
Mais si le manager se laisse confier les tâches clés - développer une stratégie d'entreprise, les relations avec les fournisseurs et la communication avec les partenaires - l'entreprise non seulement ne souffrira pas, mais prospérera également.
Deuxième compétence : la capacité de voir grand et à long terme
Il y a un dicton qui dit qu’« un mauvais soldat est celui qui ne rêve pas de devenir général ». Ainsi, un bon leader s’assure de planifier l’avenir, de créer une stratégie à long terme et d’évoluer dans le temps.
Le désir de gagner un million de roubles est logique, mais si un entrepreneur s'arrête là, craignant une plus grande responsabilité, il sera tôt ou tard confronté à la stagnation puis au déclin.
Chaque objectif atteint devrait être suivi d’un autre, plus global. Et il est très important de fixer des objectifs de manière judicieuse et pragmatique.
Troisième compétence : la délégation
Au tout début, quelques assistants intelligents suffisent à un entrepreneur. Mais en règle générale, les propriétaires de petites entreprises tentent d’économiser de l’argent et de conserver le contrôle exclusif de tous les processus. Et ils font tout seuls. C'est une grosse erreur.
Dès qu'une entreprise grandit ou passe simplement à un nouveau niveau de développement, elle ne peut plus se passer d'un personnel compétent.
Le leader le comprend et sait répartir les responsabilités au sein de l'équipe. Il délègue sereinement de nombreuses tâches courantes à des spécialistes compétents et fidèles : appels téléphoniques, ventes, comptabilité, publicité, etc.
Quatrième habitude : assumer la responsabilité des décisions prises
Déléguer des tâches ne signifie pas qu’un entrepreneur peut oublier ses responsabilités. Un bon manager ne permettra jamais que les décisions importantes soient prises par quelqu'un d'autre que lui.
Il peut et doit recevoir les informations nécessaires de la part des personnes sur le terrain, mais le dernier mot lui appartiendra toujours.
Cinquième compétence : la capacité de se séparer des employés
Dans les réalités modernes, une équipe de rêve n’est pas une équipe éternelle et établie pour toujours. Et par conséquent, il vaut la peine d'organiser le travail de manière à ce qu'il soit possible de remplacer rapidement un employé qui part sans perte pour l'entreprise.
Malheureusement, tous les candidats ne se révèlent pas pleinement lors de l’entretien.
Souvent, le caractère et les compétences professionnelles se révèlent déjà au cours du travail, et si le leader comprend qu'un certain membre de l'équipe ne convient pas à l'entreprise, il pourra alors se séparer de lui sans douleur, sans attendre les problèmes et les situations conflictuelles. .
Habitude 6 : la persuasion
On dit que la persuasion est un don. Mais en réalité, c’est juste une compétence que tout le monde peut acquérir.
L'essentiel est d'être capable d'exprimer ses pensées avec compétence et clarté et de s'expliquer de manière rationnelle, sans sombrer dans les émotions.
Le leader comprend clairement que chaque employé a ses propres points déclencheurs, son niveau de loyauté et de motivation. Non seulement il définit la tâche, mais il communique également avec l'équipe de manière à ce que les employés ne subissent pas de négativité dans des situations controversées.
Un bon manager n’abandonnera pas non plus ses collaborateurs dans les moments critiques et ne risquera pas leur engagement envers l’entreprise.
Septième habitude : penser positivement et prendre soin de vous et de votre équipe
L’image du patron toujours insatisfait tirée des blagues est souvent vraie. Mais il ne s’agit pas du tout de leadership. Si vous voulez diriger une équipe dévouée composée de bonnes personnes, oubliez la mentalité « Je suis le patron, c’est vous l’imbécile ». Travaillez avec votre bagage émotionnel, prenez l'habitude de parler calmement et avec mesure et ne vous en prenez pas à vos subordonnés.
La mauvaise humeur et les problèmes personnels d'un manager ne permettront pas à l'équipe de travailler efficacement et n'aideront pas à communiquer avec les clients.
Par conséquent, prenez soin de votre santé, choisissez une routine quotidienne bien structurée, du repos, des loisirs et des vacances et un développement personnel. Ils affectent directement votre bien-être et évitent l’épuisement de votre psychisme.
Auparavant, nous avons parlé de la façon de survivre à une période sombre de la vie .