Les relations, comme tout autre phénomène de notre vie, passent par certaines étapes de développement.
La psychologue Yulia Kuznetsova a expliqué comment maintenir l'intérêt les uns pour les autres.
Au début, au début de l'amour, les relations prennent la forme d'une sorte de symbiose : les partenaires peuvent se dissoudre l'un dans l'autre, se consacrer tout leur temps libre et s'intéresser à tout ce qui inquiète l'autre.
Il semble qu’une vie vraiment heureuse l’un sans l’autre soit tout simplement impossible. Il est normal qu'au début d'une relation, les partenaires apprennent à se connaître.
Cela constitue la base d’un avenir partagé.
Puis la première passion s'apaise, les partenaires commencent à se traiter plus sereinement. A ce stade, il y a encore beaucoup de tendresse entre les gens, mais dans un sens, une distance progressive commence.
En fait, c'est une illusion : chacun des partenaires a toujours été un individu unique, c'est juste que les différences ont moins attiré l'attention que tout ce qui unissait les amoureux.
La troisième étape du développement de toute relation se caractérise par une perception encore plus évidente des différences de chacun.
C'est généralement une période de crise pour un couple : ici passe la première vague d'amour, on arrête d'idéaliser son partenaire et on le voit enfin dans son ensemble, avec tous ses avantages et ses inconvénients.
D'ailleurs, ces dernières deviennent souvent pour nous une découverte : il semble que tout cela n'existait pas auparavant, comme si la personne avait changé pour le pire.
Et à cet égard, les partenaires se refroidissent souvent les uns envers les autres. Il peut sembler que l'amour est passé et que l'intérêt mutuel a disparu.
Cela se produit parce que les gens perçoivent souvent cette étape comme un signal de fin de relation, plutôt que comme une période de crise qui peut être surmontée.
Une crise a un énorme potentiel : en elle-même, elle suggère la possibilité de croissance et de changements positifs tant pour chaque partenaire que pour le couple dans son ensemble.
Surmonter avec succès une crise signifie toujours construire quelque chose de qualitativement nouveau.
Les étapes de développement relationnel sont similaires aux étapes de maturation individuelle : dans un premier temps, l'enfant est dans une relation symbiotique avec la mère, puisqu'il dépend d'elle pour tout, gagnant progressivement de plus en plus d'indépendance.
Un exemple frappant de crise normale du développement individuel est la crise de 3 ans : l'enfant commence à protester, devient têtu et souvent capricieux.
C'est ainsi que nous commençons à apprendre à exprimer et à défendre notre position. Cela peut dérouter les parents et conduire à des conflits avec l'enfant.
Et c'est précisément ce qui devient le signal de la transition des relations parents-enfants vers un nouveau niveau.
Une crise dans une relation est un peu similaire à celle décrite : les partenaires réapprennent à montrer leur individualité, à construire des limites, tout en restant en contact les uns avec les autres. La qualité de ce contact change tout simplement.
Néanmoins, une période de crise s’accompagne souvent d’expériences désagréables. Comment aider un couple à surmonter ce problème sans se désintéresser l’un de l’autre ?
Sachez que ce qui se passe dans votre couple est normal. Les pensées et émotions désagréables sont nos réactions au changement et non une réalité objective.
Si vous réalisez le modèle de développement des relations et décidez de le parcourir ensemble, c'est déjà un indicateur de l'importance de maintenir l'unité.
Soyez sincère dans vos expériences envers vous-même et envers votre partenaire. N'oubliez pas que votre partenaire ne sait pas lire dans les pensées, et afin de comprendre ce qui vous arrive, il est important qu'il l'entende de votre part.
La sincérité garantit la confiance – le fondement de l’établissement de relations entre toutes les personnes.
Essayez de nouvelles choses ensemble. Les gens sont souvent rassemblés par les expériences qu'ils ont vécues ensemble, alors n'ayez pas peur d'apporter de nouvelles expériences dans votre vie.
Explorez vos limites personnelles et celles de votre partenaire. Où dans votre couple y a-t-il de l'espace pour des activités et des loisirs communs, et où pour vos objectifs spécifiques ? Où y a-t-il de la place pour les désirs de votre partenaire ?
Rappelons que la particularité de nos frontières psychologiques est qu'elles sont flexibles en fonction du contexte.
N'oubliez pas de prendre soin de vous et de prendre soin de votre partenaire.
Concentrez-vous sur les avantages de la relation dans laquelle vous vous trouvez plutôt que sur ses inconvénients. Qu’est-ce que cette relation apporte d’important pour vous ? Comment vous ont-ils influencé ?
Quelles nouvelles choses avez-vous apprises sur vous-même en étant avec votre partenaire ? Quels sont vos valeurs et vos rêves qui reflètent votre relation ?
Bien entendu, le maintien de l'intérêt mutuel ne peut être assuré que par le désir mutuel des deux partenaires de développer la relation.
N’oubliez donc pas les limites de votre domaine de responsabilité : nous ne pouvons contrôler que nos actions, mais pas celles de notre partenaire.
Soyez sincère avec lui et permettez à votre partenaire d'apporter sa propre contribution à votre relation.