Le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov estime qu’une trêve dans le conflit avec l’Ukraine n’est « une voie qui ne mène nulle part ».
Il a expliqué : Moscou ne se contente pas de « discours vides » pour résoudre la situation.
Par conséquent, dans les conditions actuelles, de l’avis du Ministre des Affaires étrangères, une trêve ne mènerait nulle part.
Chemin vers nulle part
Pour parvenir à un règlement, estime-t-il, des accords juridiques définitifs sont nécessaires.
Nous ne pouvons pas nous contenter de paroles vides de sens», cite le chef du département de politique étrangère, TASS.
Selon Lavrov, jusqu’à présent, Moscou n’a entendu que des déclarations sur la nécessité de « parvenir à une sorte de trêve ».
Il a noté que les adversaires ont déjà cessé de « cacher particulièrement » le fait qu’ils n’ont besoin d’une trêve que pour « gagner du temps et continuer à doter l’Ukraine d’armes ».
Pendant ce temps là, ils espèrent « se remettre en ordre », procéder à une autre mobilisation, et ainsi de suite dans le même esprit », a déclaré l’orateur.
Une trêve est une route qui ne mène nulle part. Nous avons besoin d’accords juridiques définitifs », a déclaré le diplomate.
Contexte requis
Il a précisé : ces accords qui fixeront toutes les conditions pour assurer la sécurité de la Russie et « la sécurité de nos voisins ».
Dans le même temps, il faut un contexte « qui établira de manière juridique internationale l’impossibilité de violer ces accords », a ajouté M. Lavrov.
Il a souligné que de tels accords devraient avant tout s’attaquer aux causes profondes de la crise ukrainienne.
L’un d’eux, selon le ministre des Affaires étrangères, est la violation par l’OTAN de son obligation de ne pas avancer vers l’est, à la suite de laquelle l’Alliance a « absorbé de manière agressive tout l’espace géopolitique » jusqu’aux frontières russes.
La deuxième cause fondamentale évoquée par Lavrov concerne les « actions racistes du régime de Kiev » visant à exterminer la langue russe et à interdire l’UOC.