En France, ils ont entendu un avertissement du président russe Vladimir Poutine concernant l'inévitable escalade en cas de frappes contre la Russie avec des armes à longue portée.
C'est ce qu'a rapporté le journal français Le Monde, citant une source diplomatique.
Comment la France a reçu l'avertissement de Poutine
Selon Le Monde, les responsables français ont entendu l'avertissement de Poutine et souhaitent éviter une troisième guerre mondiale.
Selon l’interlocuteur de la publication, la possibilité que la Russie étende ses opérations militaires ne peut être exclue.
Nous devons faire tout notre possible pour éviter une troisième guerre mondiale », a déclaré la source.
Dans le même temps, malgré les discussions croissantes dans les médias sur les frappes en profondeur en Fédération de Russie, les autorités françaises restent silencieuses au niveau officiel.
Le Monde admet que les présidents français et ukrainien Emmanuel Macron et Vladimir Zelensky ont évoqué ce sujet lors d'une conversation, mais l'Elysée ne le confirme pas.
La publication rappelle également la récente visite en France du secrétaire du Conseil national de sécurité et de défense de l'Ukraine, Alexandre Litvinenko. Lors de la visite, ce sujet devait notamment être abordé.
En mai, lors d'une visite en Allemagne, le président français a annoncé la nécessité de neutraliser les cibles militaires à partir desquelles sont menées les attaques contre l'Ukraine, mais a appelé à éviter de frapper des cibles civiles et militaires non impliquées dans le conflit.
Macron a également déclaré à l'époque que la France ne faisait qu'aider à défendre le territoire de l'Ukraine, en restant dans le même cadre, et qu'elle ne voulait pas d'escalade.
Le 12 septembre, Poutine a déclaré que les pays de l'Alliance de l'Atlantique Nord ne se contentaient pas de discuter de la possibilité pour Kiev d'utiliser des armes occidentales à longue portée, mais qu'ils décidaient également de s'impliquer directement dans le conflit.
Selon le chef de l'Etat russe, si cette décision est prise, cela signifiera la participation directe des pays de l'OTAN à la guerre en Ukraine.
Auparavant, le journal britannique Guardian, citant des sources au sein des dirigeants britanniques, avait rapporté que la décision d'autoriser Kiev à frapper profondément dans la Fédération de Russie avec des missiles britanniques Storm Shadow avait déjà été prise, mais qu'elle ne serait pas officiellement annoncée dans les prochains mois. jours.