Imaginez qu’il est trois heures du matin et qu’ils se déplacent comme un troupeau d’éléphants.
La main se tend vers le téléphone pour composer ce très court numéro... Stop ! Il existe une meilleure solution.
Les négociateurs avec les criminels utilisent la technique de « l’empathie miroir » : au lieu de la confrontation, ils se joignent.

Frappez à la porte de votre voisin et dites-lui : « Je sais que tu t'amuses, mais j'ai une réunion importante demain matin. Soyons d'accord : aujourd'hui tu finis à 23 heures, et vendredi, ça ne me dérange pas d'avoir de la musique. C'est ainsi que vous passez du statut d'ennemi à celui d'allié.
Pourquoi ça marche ? La psychologie de la réciprocité : en offrant une concession, vous provoquez une concession réciproque.
Selon une étude, 83 % des personnes acceptent de telles conditions, simplement parce qu’elles ont été « entendues ».
Mais que faire si le voisin est agressif ? Utilisez la « méthode du rocher gris » : parlez de manière monotone, évitez les émotions, devenez un objet ennuyeux qui ne donne pas lieu à des conflits.
Par exemple : « Je t’ai entendu. Je propose que nous en discutions demain.
Souvent, les fauteurs de troubles sont perdus sans « nourriture émotionnelle ».
Si le bruit persiste, faites intervenir d'autres résidents : une demande de groupe fonctionne 3 fois plus efficacement.
Ou essayez le « cadeau aléatoire » : apportez à votre voisin des biscuits faits maison et dites-lui : « J'apprécie votre volonté de parler. »
Cela active un sens du devoir – il est désormais psychologiquement plus difficile pour lui de vous ignorer.