Pourquoi certaines personnes sont-elles rarement sollicitées pour de l’aide, alors que d’autres sont régulièrement accablées par les problèmes des autres ?
Tout est question de signaux non verbaux que nous envoyons sans même nous en rendre compte.
Par exemple, des excuses fréquentes sans raison, l’habitude de sourire dans des situations tendues ou l’incapacité de dire « non » sont autant de marqueurs qui sont interprétés par les autres comme une invitation à la manipulation.
Faites une expérience : pendant une semaine, enregistrez les moments où vous acceptez quelque chose contre votre volonté.
Il y aura probablement des schémas communs dans chaque cas : la peur de paraître impoli, le désir de maintenir la relation ou l’espoir qu’ils vous aideront la prochaine fois.
Mais le paradoxe est que plus on fait de concessions, moins on est valorisé.
Pour changer cela, commencez petit. Remplacez le « oui » automatique par une pause et la phrase : « Je dois y réfléchir. »
Non seulement cela soulagera la pression, mais cela montrera que votre temps et votre avis sont importants.
Une autre façon est de pratiquer une posture confiante : dos droit, contact visuel, parole lente.
Même si vous êtes nerveux à l’intérieur, votre corps envoie un signal : « Ce n’est pas si facile de négocier avec moi. »
Au fil du temps, ceux qui vous entourent commenceront à ressentir cela et cesseront de vous voir comme une personne « pratique ».
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