Imaginez que vous avez un invité chez vous qui mange votre nourriture, déchire votre canapé et se plaint de ne pas aimer l’intérieur.
Remplacez maintenant la maison par votre psyché et l’invité par un « ami » qui critique, manipule et vous fait culpabiliser en permanence après avoir communiqué.
Les personnes toxiques sont comme des mauvaises herbes : elles poussent dans votre vie sans que vous vous en rendiez compte, et il est presque impossible de les déraciner plus tard. Mais comment savez-vous que c'est exactement le genre de personne avec qui vous êtes ?
Le premier signe est qu’après lui avoir parlé, vous vous sentez vide et non rempli.
Il demande rarement : « Comment vas-tu ? », mais il parle pendant des heures de ses problèmes, et si vous essayez de changer de sujet, il s’offense ou vous accuse d’égoïsme.
Le deuxième marqueur est la manipulation constante. « Si tu ne fais pas ça, ça veut dire que tu ne m'aimes pas », « Tu es trop sensible, je plaisante. »
Les personnes toxiques jouent magistralement sur votre sens du devoir et votre peur de la solitude, vous obligeant à justifier vos désirs.
Mais pourquoi les laissons-nous s’approcher de nous ? Souvent – à cause de la peur d’être mauvais aux yeux des autres. « Que penseront-ils si j’arrête de communiquer ? » — nous sommes tourmentés.
Ou à cause de l’illusion que nous pouvons les « réparer ». Mais la vérité est que les personnes toxiques changent rarement parce qu’elles ne voient pas le problème en elles-mêmes.
Ils sont heureux du statu quo : ils reçoivent de l’attention, de l’énergie et la possibilité de déverser leur négativité sur quelqu’un.
Que devrions-nous faire ? La première étape consiste à fixer des limites fermes. Par exemple : « Je ne discuterai pas de mes décisions personnelles » ou « Je ne me laisse pas insulter ».
Si la personne continue de faire pression sur vous, réduisez la communication au minimum. Oui, c'est difficile, surtout s'il s'agit d'un parent ou d'un vieil ami.
Mais pensez-y : boiriez-vous du thé empoisonné simplement parce qu’il est versé dans une tasse chère ?
Et surtout, arrêtez de vous culpabiliser. Vous n’êtes pas obligé de sauver ceux qui vous noient avec eux.
Parfois, la seule façon de se sauver est de prendre ses distances, même si cela fait mal. N’oubliez pas : les relations saines doivent être enrichissantes et non épuisantes.
