Êtes-vous sûr que vos fenêtres avec des semis sont un exemple de soins idéaux ?
Les experts du magazine Gardeners' World avertissent que même des erreurs mineures commises en février peuvent entraîner la mort des jeunes plantes.
L'agronome expérimenté Mikhaïl Vorobiov a noté dans une interview pour Komsomolskaïa Pravda : « Les semis de février sont comme un nouveau-né : ils nécessitent une attention particulière à des détails que beaucoup de gens ne réalisent pas. »
Voici cinq erreurs cachées qui transforment votre rebord de fenêtre en un cimetière de semis.
Erreur numéro un : de l’eau au lieu de l’air
Les racines des plantes respirent, elles ne nagent pas. L'arrosage excessif en février est le principal ennemi des semis. Un sol humide avec une faible luminosité et des températures fraîches favorisera la pourriture.
![Êtes-vous sûr que vous allez ruiner les semis ? 5 erreurs fatales de février que les résidents d'été passent sous silence Semis](https://www.belnovosti.com/sites/default/files/2025-02/rassada_9.jpg)
« J'ai ruiné mes tomates jusqu'à ce que je réalise que le sol devrait sécher sur une profondeur de 1 cm », partage Olga de Tver dans le blog « Good Luck on the Beds ».
Des scientifiques de l'Université de Wageningen confirment qu'un arrosage excessif réduit la disponibilité en oxygène, essentielle au développement du système racinaire.
Erreur numéro deux : courir après le soleil
Le soleil de février est trompeur. De nombreuses personnes placent des semis sur les fenêtres du sud, oubliant que les courtes heures de lumière du jour nécessitent un éclairage supplémentaire.
Les phytolampes ne sont pas un caprice, mais une nécessité. Fine Gardening recommande d'utiliser des panneaux LED avec un spectre de 400-500 nm pour simuler la lumière naturelle. Sans cela, les tiges s’étirent et deviennent cassantes.
Erreur numéro trois : la chaleur comme ennemi
La chaleur d’un radiateur tue plus de pousses que le froid. La température optimale pour la plupart des cultures est de 18 à 20 °C pendant la journée et de 16 °C la nuit.
La surchauffe accélère le métabolisme, mais dans des conditions de lumière insuffisante, elle conduit à l'épuisement. « Mes poivrons sont morts jusqu'à ce que je les déplace dans une chambre fraîche », écrit Andrey, un utilisateur du forum Dacha Club.
Erreur numéro quatre : choisir tôt
Vouloir transplanter les semis immédiatement après la germination est fatal. La cueillette s'effectue uniquement lorsque 2 à 3 vraies feuilles apparaissent. Une intervention précoce traumatise les racines, ralentissant la croissance pendant 2 à 3 semaines.
Une étude publiée dans le Journal of Horticultural Science prouve que les plantes plantées à temps sont 30 % plus résistantes aux maladies.
Erreur numéro cinq : les ennemis invisibles
Les tétranyques et les pattes noires ne dorment pas. L’humidité et la chaleur sous le film sont un paradis pour les micro-organismes. La prévention est la clé. La pulvérisation d’une solution faible de permanganate de potassium une fois par semaine réduit les risques.
« Après la mort des aubergines, je transforme désormais tout », admet Marina de Krasnodar dans le podcast « Harvest Beds ».
Ne répétez pas les erreurs des autres. Février est une période de mise au point, où chaque petit détail affecte la récolte.
Comme le dit le jardinier britannique Monty Don : « Les semis sont un dialogue avec la nature. « Parlez doucement, écoutez attentivement. »