De nombreux résidents d'été pensent qu'après avoir planté un plant de poirier dans le pays, le travail le plus difficile est fait et qu'il ne reste plus qu'à déguster les délicieux fruits.
Mais ce n’était pas le cas ! A venir : la fertilisation, l'arrosage et surtout, la lutte contre de nombreux ravageurs et pathogènes.
Nous parlerons de ce dernier aujourd'hui. Malheureusement, ils sont nombreux : brûlures bactériennes, gale, champignon fuligineux, pourriture des fruits, cancer du poirier noir et autres.
Tous sont unis par le même symptôme : le noircissement du feuillage. Si vous ne voulez pas que les feuilles de votre poirier noircissent, vous devez prendre des mesures préventives.
Au début du printemps, dès la fonte des neiges, il faut se débarrasser des débris autour des troncs d'arbres et creuser le sol. Ensuite, il vaut la peine d'ajouter des engrais minéraux ou organiques.
Avant la floraison des feuilles, traitez avec de l'eau chaude (60 degrés). Pendant la période d'apparition des bourgeons, vous devez utiliser le médicament "Agate". Un traitement répété est effectué après 18 à 20 jours.
Après la floraison de la poire, « traitez-la » avec du potassium et du phosphore. Au milieu de l'été, vient le bon moment pour la dernière tétée, pour laquelle les cendres et l'humus sont les mieux adaptés.
À l’automne, les jardiniers ont aussi fort à faire : taille sanitaire, nettoyage des débris végétaux.
Les bourgeons de poirier doivent être traités avec une solution à base d'urée à 5 %, tandis qu'une solution à 7 % est utilisée pour désinfecter le sol.
Enfin, on ne peut évoquer la nécessité d'enduire le tronc et les branches squelettiques d'une solution de chaux additionnée de sulfate de cuivre.