Ne voulant pas voir les larmes d'un fils bouleversé, de nombreux parents rappellent à leur enfant qu'il est un garçon.
Et c’est pour cette raison que le bébé n’a soi-disant pas le droit de pleurer.
En conséquence, de nombreux garçons écoutent et apprennent à contrôler leurs émotions.
Mais est-ce vrai ? À première vue, oui : l’enfant démontre un comportement « masculin » et continue de le faire à l’âge adulte.
En revanche, la phrase « Les garçons ne se comportent pas comme ça » peut être nocive pour le bébé.
Quel est le danger de cette phrase ?
« N'ose pas pleurer ! Tu es un garçon ! - disent souvent de nombreuses mères et pères.
Ils croient que c'est ainsi qu'il faut procéder. Mais de tels rappels sont une manifestation d’une pensée stéréotypée.
Les parents doivent comprendre : être un homme ne signifie pas qu’un enfant n’a pas le droit d’exprimer ses émotions.
Bien sûr, il n’est pas nécessaire de pleurer pour quelque raison que ce soit. Mais si la situation est vraiment difficile, le bébé doit quand même se débarrasser du négatif accumulé.
Ensuite, l'enfant se calmera, commencera à se sentir mieux et trouvera la force de résoudre le problème.
Et si un garçon retient constamment ses émotions, il peut avoir plusieurs problèmes à la fois. Il est possible qu'il devienne renfermé, silencieux, insociable, et aussi une personne ayant une faible estime de soi et un sentiment de culpabilité.
C'est une autre affaire si le garçon pleure. Il faut expliquer à l'enfant que les larmes et les caprices constants ne sont pas le comportement le plus digne. L'essentiel est que l'enfant comprenne : on lui reproche non pas de se comporter « pas comme un garçon », mais d'être capricieux en général.
À propos, vous ne devriez pas gronder votre fils pour avoir choisi un passe-temps « girly » (et votre fille pour avoir choisi un passe-temps « boyish »). Votre enfant souhaite faire du bricolage ? Il n'y a rien de mal à cela. Vous ne devriez pas forcer un garçon à pratiquer le football ou la boxe s’il n’en a pas envie.