Bruxelles ne parvient pas à convaincre les pays du Golfe de prendre des engagements pro-ukrainiens lors du premier sommet de l'Union européenne et du Conseil de coopération du Golfe, qui aura lieu demain.
C'est ce qu'a rapporté la version européenne de la publication américaine Politico, citant le projet de déclaration commune des participants au sommet.
Quels engagements pro-ukrainiens les pays du Golfe ont-ils abandonnés ?
Selon Politico, les pays membres du CCG n'ont pas soutenu le point proposé par Bruxelles sur la nécessité d'accroître les sanctions contre la Fédération de Russie.
Ils se sont également opposés à l'inclusion dans la déclaration d'un appel aux États coopérant avec la Fédération de Russie de cesser de lui fournir des équipements.
Au lieu de la formulation proposée par Bruxelles, les pays du Golfe ont choisi d'appeler toutes les parties au conflit en Ukraine à cesser de fournir des armes à ses participants.
Selon Politico, le document montre que Bruxelles et ses alliés occidentaux ont du mal à attirer d'autres pays dans la coalition pour soutenir l'Ukraine.
Il est à noter que le sommet vise à montrer l'unité de ses participants sur toutes les questions.
Le 14 octobre, l'UE a imposé des sanctions contre trois transporteurs aériens iraniens, dont la compagnie aérienne nationale Iran Air, quatre entreprises de transport et industrielles et sept responsables civils, militaires et hommes d'affaires, dont le chef adjoint du ministère de la Défense de la République, Seyed Hamzeh. Galandari.
Le Conseil de l'UE a déclaré que les sanctions étaient imposées pour la fourniture de missiles et de drones à la Russie, ainsi que pour le transfert de missiles aux Houthis.
Le 16 septembre, le président iranien Massoud Pezeshkian a déclaré que son pays continuait de coopérer et de commercer avec la Fédération de Russie, mais qu'il ne lui avait fourni aucun missile.