Une certaine catégorie de personnes, passionnées par leur carrière, croient pouvoir sacrifier les vacances pour atteindre leurs objectifs.
Mais les scientifiques déconseillent de faire de tels sacrifices, mettant en garde contre les conséquences du surmenage et du manque de repos.
Des scientifiques américains ont décidé de parler des dangers du surmenage en comparant le bourreau de travail à l'alcoolisme.
Les résultats de l'étude sont publiés dans les pages de la revue scientifique American Journal of Epidemiology.
Les chercheurs ont soigneusement analysé le mode de vie des volontaires.
L'activité professionnelle et les mauvaises habitudes ont été étudiées en détail.
Les observations ont été réalisées sur 20 ans.
Il s'est avéré que les personnes qui travaillent sans vacances vivent moins que les alcooliques.
La raison en est la fatigue qui, avec le manque de repos, entraîne de graves conséquences sur la santé.
Il s'est avéré que l'espérance de vie des femmes constamment confrontées au surmenage était plus courte que celle de celles souffrant d'alcoolisme. On leur diagnostique plus souvent des maladies cardiovasculaires, et notamment des crises cardiaques.
Travailler trois heures au-dessus de la normale par jour peut entraîner de telles conséquences.