La pleine lune affecte-t-elle le sommeil : résultats d'études faisant autorité
Il existe un grand nombre de mythes associés à la pleine lune : l'un d'eux, par exemple, dit que la pleine lune provoque de l'insomnie chez les gens.
Les scientifiques ont tenté de comprendre l’influence des phases lunaires sur le sommeil.
La Lune affecte-t-elle le sommeil ?
Pour répondre à cette question, une étude a été organisée, selon les résultats de laquelle les scientifiques sont arrivés à la conclusion qu'à la pleine lune et la semaine qui la précède, les gens s'endorment plus tard et dorment moins que les autres jours.
Supposons qu'une Lune brillante puisse interférer avec un sommeil de qualité, puisque le moment de l'endormissement, la production de mélatonine et la qualité du repos dépendent du niveau de lumière.
Cependant, à en juger par les résultats d’une autre expérience, il ne s’agit pas uniquement de la Lune.
Cette fois, les scientifiques ont analysé la structure du sommeil, l'activité cérébrale et les niveaux de mélatonine et de cortisol chez des personnes qui, selon les conditions expérimentales, devaient s'endormir dans un laboratoire sombre.
Même dans une pièce où il n'y avait aucune lumière, à la pleine lune, les gens avaient besoin de 5 minutes de plus pour s'endormir et leur sommeil durait 20 minutes de moins.
Ce n'est pas tout ce que les chercheurs ont pu établir : le temps de sommeil profond chez les « sujets expérimentaux » a diminué de 30 % et le niveau de mélatonine a diminué.
Les sujets eux-mêmes ont remarqué que leur sommeil s'était dégradé.
Mais, pour être franc, il existe des études dont les résultats sont diamétralement opposés.
Ainsi, des scientifiques suédois ont analysé des informations sur plus de 2 000 personnes et n'ont pas pu trouver de différences significatives dans la qualité et la durée du sommeil selon les différentes phases de la lune.
Des chercheurs britanniques sont arrivés à peu près à la même conclusion.
Cependant, après avoir testé séparément les femmes et les hommes, il s'est avéré que le beau sexe avait une phase de sommeil paradoxal plus courte, pendant laquelle une personne rêve, pendant la pleine lune, tandis que les hommes en avaient une plus longue.
