Il est généralement admis que le sexe fort est le principal responsable de la fidélité, mais la science remet en question ce stéréotype.
Les recherches montrent que les hommes ne sont que légèrement en avance sur les femmes dans les « classements d’infidélité », et l’écart entre les sexes est si faible qu’il n’est pas utile de parler d’une différence catastrophique.
Mais il y a un hic : les données sont basées sur des enquêtes dans lesquelles certains embellissent la réalité, tandis que d’autres cachent honteusement la vérité.

Par exemple, il est plus difficile pour les femmes d’admettre avoir trompé leur partenaire en raison de la pression de la société, qui les juge plus sévèrement que les hommes.
Quoi d’autre est choquant ? À 34 ans, les taux de trahison pour les deux sexes sont presque les mêmes : 11 % contre 10 %.
Mais après 60 ans, la situation change radicalement : parmi les hommes, un sur quatre trompe son conjoint, parmi les femmes, seulement un sur huit.
Les scientifiques émettent une hypothèse sensationnelle : ce n’est pas une question d’âge, mais d’attitudes générationnelles.
Les personnes de plus de 60 ans ont grandi à une époque où les deux poids deux mesures étaient la norme : les hommes étaient « autorisés » à partir à l’aventure, tandis que les femmes étaient invitées à rester fidèles même au détriment de leur bonheur personnel.
Mais la question principale demeure : pourquoi les statistiques nous induisent-elles encore en erreur ?
La réponse est simple : la peur, la honte et le désir d’être à la hauteur des attentes transforment les enquêtes en un champ de bataille d’illusions.
Les chiffres réels sont peut-être plus explosifs, mais les connaîtrons-nous un jour ?
Jusqu’ici, une chose est claire : la trahison n’est pas un trait « masculin » ou « féminin », mais un jeu complexe de motivations, où la vérité se trouve toujours quelque part au milieu…