La police de Brest, dans le quartier Leninski, organise une série spéciale d'événements « La vie ».
Les raids ont débuté le 4 septembre et se termineront le 9 septembre. Axé sur la prévention de la violence domestique et de la prévention des crimes connexes.
Le service de presse de la Direction des affaires intérieures du Comité exécutif régional de Brest en informe, notant que pendant la période précisée, des policiers « ainsi que d'autres sujets de prévention » rendront visite aux citoyens enregistrés pour violences conjugales.
Ils subiront un travail préventif. Et les victimes de violence domestique seront informées où trouver de l’aide.
Les forces de l'ordre rappellent : un procès-verbal d'infraction administrative peut être dressé à l'encontre des voyous familiaux.
Ces citoyens peuvent être tenus responsables de « blessures intentionnelles et autres actes de violence ou violation d'une ordonnance de protection » (partie 2 de l'article 10.1 du Code administratif).
Ils s'exposent à une amende pouvant aller jusqu'à 10 basiques (jusqu'à 400 roubles). Ils peuvent également être punis de travaux d'intérêt général ou d'arrestation administrative.
Le ministère de l'Intérieur a noté : si une personne victime de violence domestique a besoin d'une réponse immédiate, elle doit contacter la police.
Nous ne devons pas oublier que l’impunité des tyrans nationaux conduit dans de nombreux cas à de nouvelles actions violentes de leur part.
Il est nécessaire de décider fondamentalement que vous ne voulez plus être victime de violence domestique, et l'agresseur doit en assumer la responsabilité légale », a déclaré le ministère dans un communiqué.
Selon la législation biélorusse, l'une des mesures préventives contre les agresseurs familiaux est l'enregistrement.
Elle prend fin un an à compter de la découverte du dernier cas de violence conjugale.
La législation prévoit également la possibilité de délivrer une ordonnance de protection – elle interdit à l'agresseur domestique de commettre certains actes.
Il lui est notamment interdit de :
– tenter de connaître la localisation d'une personne ayant subi des violences domestiques ;
– se rendre sur place de la victime si celle-ci se trouve en dehors du lieu de résidence commune ;
– communiquer avec la victime, notamment par téléphone ou via Internet.
De plus, une ordonnance de protection oblige l'agresseur domestique à quitter temporairement le domicile commun avec la victime et interdit la disposition des biens communs.
Si une personne contre laquelle une mesure de protection a été appliquée n'a pas de logement, elle doit s'adresser au Comité Exécutif de la Ville de Brest avec les documents relatifs à une telle mesure.
Là, il bénéficiera d'un lit dans un hôtel prévu à cet effet, dont le logement est payé par la famille tapageuse elle-même.
La police a également indiqué qu'afin de venir en aide aux citoyens en situation de vie difficile et victimes de violences conjugales, une salle de « crise » fonctionnait à Brest.
Les conditions nécessaires pour vivre en toute sécurité ont été créées dans cette pièce », a expliqué la Direction des Affaires Intérieures.
Et ils ont ajouté : le service d'hébergement temporaire est fourni aux Biélorusses de plus de 18 ans et aux familles avec enfants par le centre territorial du lieu de demande (indépendamment du lieu d'enregistrement/lieu de résidence).
Lors du séjour des citoyens dans la salle « de crise », le ménage et les autres conditions de vie sont déterminés selon le principe du libre-service, a indiqué la police de Brest.
Si une famille avec enfants emménage, le parent s'occupera d'eux.
Les services de la salle « crise » sont gratuits.