Parents, si vous ne voulez pas que vos enfants soient victimes d’un accident vasculaire cérébral à un âge avancé, ne divorcez pas.

24.01.2025 07:32

Il s’avère que les enfants dont leurs parents ont divorcé courent un risque d’accident vasculaire cérébral 60 % plus élevé à l’âge adulte.

Des scientifiques canadiens sont arrivés à cette conclusion après avoir étudié les données de 13 000 résidents.

Auparavant, certaines autres conditions sociales étaient considérées comme des facteurs de risque pour ce risque, par exemple la pauvreté, le décès du conjoint, l'âge.

Et une étude récente a montré que le risque d’accident vasculaire cérébral chez les personnes âgées augmente également en raison des expériences traumatisantes vécues dans l’enfance.

Les chercheurs ont étudié plus de 13 000 Canadiens âgés de 65 ans qui n'avaient subi aucune violence pendant leur enfance.

Personnes
Photo: Pixabay

7,3 % d’entre eux ont reçu un diagnostic d’accident vasculaire cérébral.

Une personne sur sept, soit 13,9 %, déclare avoir vécu le divorce de ses parents étant enfant.

Les scientifiques ont calculé : par rapport à ceux qui n'ont pas connu de divorce parental dans leur enfance, les enfants de pères et de mères divorcés ont 1,61 fois plus de risques d'avoir un accident vasculaire cérébral.

De plus, ce schéma ne dépend pratiquement pas du sexe de la personne.

Les experts ont noté que les adultes qui ont grandi avec des parents divorcés courent un risque d'accident vasculaire cérébral 60 % plus élevé que ceux qui ont grandi dans des familles intactes.

Les experts citent comme explication possible de ce phénomène le stress important vécu par les enfants lors du divorce de leurs parents.

Selon eux, le stress provoque d’autres troubles émotionnels et mentaux fréquents chez l’enfant après le divorce des parents.

L’exposition à long terme au stress affecte également négativement la santé physique.

Auteur: Pavel Gospodarik Éditeur de ressources Internet