La peur est une chose à laquelle absolument tout le monde est confronté. Ce sentiment est ancré dans notre psychisme en tant que mécanisme de protection et de survie.
Tout le monde éprouve de la peur, et c'est normal. Comme dans toute affaire, il suffit de ressentir la frontière entre le normal et le pathologique.
À chaque âge, les enfants traversent certains types de peurs. L’exemple le plus frappant, de 6 mois à 3 ans, est la peur de perdre une mère ou un adulte important.
De nombreuses mamans connaissent très bien cette peur, après l’adaptation de leurs enfants à la maternelle par exemple. La raison de cette crainte est simple et claire. Sans les soins d’une mère ou d’un autre adulte important, un enfant ne survivra pas.
Et à partir de là, nous comprenons que cette peur est la norme. Il n’est pas nécessaire de le soigner, de l’éradiquer, il suffit d’aider à le traverser en douceur, d’aider l’enfant à acquérir cette expérience. Ce sont des étapes de développement mental.
La gravité de la manifestation de différentes peurs est individuelle pour tous les enfants. Mais même les craintes qui ne se manifestent pas très clairement ne peuvent être niées.
Il n'est pas non plus souhaitable de tromper un enfant ou de changer de concept, même si le bébé est encore trop petit et, à votre avis, n'est pas prêt à l'entendre. La vérité peut être présentée de manière ludique, en douceur, en faisant appel à l'imagination des enfants et aux personnages de contes de fées.
Les phrases suivantes sont interdites : « C’est bon », « Ça va passer », « Il te semble », « Tu es comme un lâche », « Arrête d’avoir peur ! Ils sont inutiles et ne font qu’exacerber la peur et miner la relation de confiance avec le parent.
Ci-dessous, nous examinerons les moyens de base pour aider un enfant à surmonter la peur à différents âges.
Il est très important de dire à voix haute à votre enfant : « Tu as peur maintenant ! », « C'est normal d'avoir peur ». La confirmation verbale des émotions vécues doit être accompagnée de soutien et de mots d'amour : « Je suis là », « Ensemble, nous surmonterons cette peur ». Grâce à cette approche, l'enfant se calme et apprend également à distinguer les émotions et les sentiments, à les identifier et à les gérer. Autrement dit, l’intelligence émotionnelle se développe.
C'est le moment de jouer de qualité avec l'enfant dans ce qu'il veut exactement. L'enfant choisit sa propre activité. Cela peut représenter 15 ou 30 minutes de votre temps, selon les disponibilités.
Pendant cette période, le parent passe du temps exclusivement avec l'enfant, sans être distrait par le téléphone, les appels, le travail ou quoi que ce soit d'autre, et les frères ou sœurs ne doivent pas intervenir. Idéalement, chaque parent passe du temps efficace avec l'enfant séparément le matin et le soir.
Cette méthode, utilisée régulièrement, aura un effet bénéfique sur tout : les relations de confiance avec le parent, le développement psycho-émotionnel de l'enfant, la vie à travers ses peurs, le calme et la confiance de l'enfant, le développement de son système nerveux et sa stabilité émotionnelle. .
Les peurs peuvent être jouées dans des jeux avec des jouets, attirant des personnages de contes de fées et, avec leur aide, chasser la peur. Vous pouvez utiliser la méthode consistant à dessiner la peur sur du papier ou à la modeler à partir de pâte à modeler.
Cela est particulièrement vrai à un âge plus jeune, de la naissance à 7 ans. Mais même à un âge plus avancé, les enfants ont vraiment besoin des câlins sincères de leurs parents et de leurs proches.
Ces méthodes sont très universelles ; elles peuvent être utilisées non seulement lorsque votre enfant a des peurs, mais aussi de manière continue dans le processus de communication et d'éducation. Ils vous aideront à atteindre un nouveau niveau de relations positives et profondes avec vos enfants.