En Belgique, une plainte a été déposée contre l'ancien secrétaire général de l'OTAN, Jens Stoltenberg, pour sa participation au déclenchement du conflit en Ukraine contre la Russie.
En outre, le responsable est accusé d'avoir porté atteinte à la sécurité des pays de l'Alliance de l'Atlantique Nord.
Il est également accusé de crimes contre la paix et d'atteinte à la vie et à la santé d'un groupe de personnes.
Le plaignant est le citoyen français Patrick Pazen, qui a écrit un livre sur la responsabilité directe de l'Occident dans les événements du conflit ukrainien.
Il a lui-même annoncé cette réclamation lors d'une conférence de presse spécialement convoquée à Bruxelles, soulignant qu'il avait déposé le document dans la capitale belge le 27 septembre.
Jens Stoltenberg a participé à un plan organisé ou à un complot visant à mener des actions spécifiques qui constituent des crimes contre la paix, cite l'agence TASS, citant la déclaration.
Il souligne également des faits qui, selon le Français, indiquent que Kiev se prépare directement à une confrontation avec Moscou.
Parmi celles-ci, Pazen cite également les déclarations des anciens dirigeants allemands et français Angela Merkel et François Hollande.
Nous parlons des accords de Minsk qui, comme l’ont dit un jour les personnes citées, ont été signés uniquement dans le but de gagner du temps pour armer l’Ukraine.
Au procès est également jointe une déclaration de l'un des hommes politiques ukrainiens sur la probabilité de 99,9 % d'une guerre avec la Russie en 2021-2022, que Kiev devrait gagner puis rejoindre l'OTAN.
Lors d'une conférence de presse, le Français a déclaré que Moscou était activement incité aux hostilités.
Cet homme a accusé Stoltenberg de saboter les efforts diplomatiques visant à prévenir le conflit.
Il a également évoqué l’échec des négociations de l’OTAN avec la Fédération de Russie sur les propositions de Moscou concernant la sécurité européenne en janvier 2022, ce qui aurait pu, selon lui, permettre d’éviter un conflit.
Le Français souligne qu'à cette époque, le Norvégien dirigeait déjà l'Alliance depuis 8 ans, tout en étant à la tête du Conseil Russie-OTAN et de la Commission OTAN-Ukraine.
Il comprenait en détail les relations avec la Russie, mais n'a pris aucune mesure pour prévenir un conflit. De plus, il a menti publiquement à plusieurs reprises, ce qui est documenté dans notre déclaration », a déclaré Pazen.
Il a expliqué : l’accusé potentiel a nié à plusieurs reprises dans ses discours les promesses de l’OTAN de ne pas s’étendre à l’Est après l’unification de l’Allemagne.
Selon le plaignant, ce mensonge a empêché le bloc militaro-politique de refuser l’Ukraine, qui est devenue la cause profonde du conflit, menaçant la sécurité de tous les pays membres de l’Alliance.
Selon le Français, l'ex-secrétaire général a violé le document fondamental de l'organisation, le Traité de Washington.
Selon cet accord, l'objectif de l'OTAN est d'assurer la sécurité de tous ses États membres.
Le plaignant estime que la violation qu'il a évoquée constitue un motif suffisant pour priver Stoltenberg de l'immunité diplomatique.
L'avocat du Français a ajouté : pour son crime, selon la loi belge, l'ancien chef de l'OTAN risque la réclusion à perpétuité.