Dans la soirée du 1er octobre, l’Iran a tiré plus de 400 missiles sur Israël. Certains médias parlent d'environ 500 missiles.
Téhéran a qualifié cette action de réponse aux actions de Tel Aviv contre le Hezbollah au Liban.
Israël a déclaré qu’une attaque massive de missiles iraniens, contre laquelle les États-Unis l’avaient mis en garde, selon lui, « aurait de graves conséquences ».
Comme l'écrit TASS, citant des rapports de Tsahal, une alerte au raid aérien a été annoncée dans tout Israël et il a été conseillé aux gens de se réfugier dans des abris.
Plusieurs centaines de missiles, note la chaîne de télévision Al Arabiya, ont été interceptés dans le ciel de Jordanie.
Joe Biden a ordonné à l’armée américaine d’aider Israël à se défendre contre les attaques iraniennes et d’aider à abattre ces missiles.
Cette déclaration du président américain a été publiée par le service de presse de la Maison Blanche.
Dès que les tirs de roquettes ont été terminés, les résidents israéliens ont été autorisés à quitter leurs abris.
L'une des roquettes, écrivent les médias, est tombée dans la province jordanienne de Madaba, une autre en Palestine, où un homme a été tué par un obus.
Et à Tel-Aviv, il y a eu une attaque terroriste - six ont été tués et neuf autres ont été blessés. Les deux criminels ont été éliminés par les forces de l'ordre.
En outre, deux habitants de la ville ont été légèrement blessés par des éclats d'obus à la suite de l'attaque au missile.
L'Iran affirme qu'au moins 80 % des missiles lancés ont pénétré le système de défense aérienne israélien et y ont touché des cibles.
Les médias iraniens rapportent notamment la défaite de plus de 20 avions F-35, « d’un grand nombre de chars » et de plates-formes gazières.
Le Corps des Gardiens de la révolution islamique (CGRI) a qualifié cette attaque de réponse au meurtre du chef du bureau politique du Hamas Ismail Haniyeh, du chef du Hezbollah libanais Hassan Nasrallah et du chef adjoint du CGRI Abbas Nilforoushan.
Le CGRI a déclaré que l'attaque de Téhéran était une réponse légitime aux actions de Tel Aviv.
Le porte-parole de Tsahal, Daniel Hagari, a déclaré qu’une frappe massive de missiles iraniens « aurait des conséquences ».
Le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu a déclaré que Téhéran "avait commis une grave erreur" en attaquant son pays "et qu'il en paierait le prix".
Le représentant permanent d'Israël auprès de l'ONU a qualifié l'Iran d'État terroriste qui a montré son vrai visage en attaquant Israël. Il a promis à Téhéran une « réponse douloureuse ».
Le matin du 2 octobre, Tsahal a annoncé la reprise des attaques sur Beyrouth.
Et le Hezbollah a annoncé des affrontements militaires avec des soldats israéliens dans le village frontalier d'Al-Adisa, au sud du Liban.
Le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres, a condamné l'expansion du conflit au Moyen-Orient et a appelé à un cessez-le-feu.
Donald Trump a qualifié l'attaque de missiles iraniens de « guerre » qui, selon lui, aurait pu être évitée.