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Les scientifiques ont découvert pourquoi les loups de Tchernobyl ne meurent pas du cancer
10.02.2024 12:21
Les scientifiques ont découvert pourquoi les loups vivant dans la zone d'exclusion de la centrale nucléaire de Tchernobyl ne meurent pas du cancer.
Il s’avère qu’ils possèdent un gène « spécial » qui les « protège » de la mort associée au cancer radio-induit.
C'est ce qu'indique un article de la biologiste de l'Université de Princeton, Kara Love, publié sur le site Web de la Society for Integrative and Comparative Biology.
Un voyage chez les loups de Tchernobyl
Selon MIA Rossiya Segodnya, qui a lu ces documents, Love et ses collègues ont « visité » les loups de Tchernobyl en 2014.
Des tests sanguins ont été effectués sur les animaux - les scientifiques voulaient comprendre exactement comment le corps des représentants de la faune réagit aux radiations, qui conduisent au cancer.
Grâce à des colliers équipés de capteurs GPS et de dosimètres de rayonnement, les spécialistes ont reçu des informations en temps réel sur la localisation des loups.
Des données ont également été transmises en ligne sur le niveau de rayonnement auquel leur corps était exposé.
Ce que les chercheurs ont appris
Love a découvert que les loups de Tchernobyl avaient un système immunitaire altéré, tout comme les personnes atteintes de cancer qui subissent une radiothérapie.
Elle a identifié des régions spécifiques du génome du loup qui semblent résistantes à un risque accru de cancer, indique le journal.
Il poursuit en disant que les scientifiques ont appris que les loups qu'ils ont étudiés étaient exposés à des radiations supérieures à 11,28 millirem chaque jour tout au long de leur vie.
Ce chiffre est plus de 6 fois supérieur à la limite de sécurité établie pour un travailleur ordinaire.
Objectif du projet
Selon la publication, le corps des chiens et des loups résiste au cancer presque de la même manière que le corps humain.
Les recherches de Love visaient à trouver des mutations protectrices qui augmentent les chances de survie au cancer.
Auparavant, des scientifiques avaient signalé que l'incidence du cancer était en augmentation chez les jeunes du monde entier.
